ZE FOCUS !PSG winner - Olempique Lyon C.F 2-3 PSG-Olympique Lyonnais, c'était un choc en Ligue 1. PSG Winner-Olempique Lyon C.F, c'était le choc de la 15e journée de Top Level. On s'attendait tous à un beau match entre le champion en titre et la troisième attaque du championnat, mais personne ne nous avait préparés à un tel feu d'artifice. Le constat est sans appel : 43 crises cardiaques dans les tribunes, 38 rien que dans le dernier quart d'heure pour un match qui nous aura tenu en haleine de la première à la dernière minute.
Pour les hommes de poninho, la victoire était capitale afin de s'éloigner de la zone de relégation et d'entamer la phase de matchs retours sur de bonnes bases. Malgré un calendrier difficile, PSG winner avait réussi à compiler une série de trois victoires solides avant de céder contre Anfeh samedi dernier. Battus mais pas abattus, les Parisiens se relevaient en ouverture de la Coupe en en plantant 6 au Lavandou. Pour ce dernier match aller, tous les espoirs étaient permis.
De son côté, après une victoire sans étincelle contre Brioux, Olempique arrivait dans la capitale avec la ferme intention de ramener les trois points. Les déboires de son équipe en Ligue des Champions avait fini de convaincre Alex Oliveira de se recentrer sur les compétitions nationales, en écrasant Neuilly-Plaisance pour le premier tour de Coupe (5-0) puis en alignant son équipe type pour le match d'hier. Privé de son gardien star Arsène Cornett blessé et contraint de faire enfiler les gants à un milieu droit, Olempique avait opté pour une composition offensive en 4-4-2 avec un milieu compacté au centre du terrain et emmené par Eric Durand, 19 ans, meilleur joueur la saison passée déjà désigné sept fois homme du match cette saison. On retrouvait en attaque Fabrice Paquet associé à Gabriel Filipczak, véritable Zlatan du Top Level acheté 2 millions en juin dernier et meilleur buteur cette saison avec neuf réalisations.
Poninho, fin tacticien, alignait son équipe type en 4-4-2 dans un schéma plus offensif que lors de sa dernière victoire en championnat (2-0 à Luyten). La tactique défensive adoptée contre Anfeh n'ayant pas porté ses fruits, l'entraîneur confiait donc les clés d'une attaque à six joueurs à Sabino Negro, le prodige italien de 17 ans. En somme, un match dans le match entre les deux meneurs de jeu des équipes.
L'entame de partie était à mettre à l'actif des Parisiens, dangereux sur corners avec deux grosses occasions à la 4e et à la 14e. Mais petit à petit, Olempique s'installait dans le camp adverse, frappant cinq fois au but en vingt minutes. Le rythme imposé était trop fort et sur une magnifique ouverture de Oancea Teofil pour Roch Masson, les visiteurs ouvraient le score à la 24e. Le champion en titre semblait alors tenir la partie.
Mais à la 35e, le coach lyonnais Alex Oliveira décidait d'effectuer un invraisemblable changement de tactique. Perdue, son équipe perdit immédiatement le contrôle du match, menant à l'égalisation parisienne sur une belle action collective (1-1, 36e). La mi-temps séparait les équipes sur un score nul et une possession légèrement à l'avantage d'Olempique.
Remis en selle par l'égalisation, PSG winner rentrait sur le terrain le couteau entre les dents, entamant la seconde mi-temps avec un jeu bien organisé vers l'avant. C'est alors qu'intervint le tournant du match. Sur un duel aérien, Sabino Negro s'effondre au milieu de terrain. Evacué sur la civière, le joueur est immédiatement remplacé par Matei (56e). Le coup est terrible pour le PSG et le silence dans les tribunes en dit long. Mais à l'image de leur début de saison, il en faut plus pour abattre le club de la capitale. Après un premier duel avec le gardien lyonnais vendangé par Mathieu Paquet, le vétéran Phanit Jarinporn ne se trompait pas en dribblant le gardien pour donner l'avantage aux Parisiens (2-1, 68e). L'euphorie était totale dans le stade.
La blessure de Sabino Negro a alors commencé à se faire sentir. PSG reculait de plus en plus et tapi dans l'ombre, Gabriel Filipczak attendait. L'éclair polonais frappa une première fois après un festival de Nicu Vasilescu (2-2, 79e). Puis c'est par un lob dont il a le secret qu'il scellait les espoirs des Parisiens (2-3, 83e).
Au coup de sifflet final, poninho est sonné. Son équipe tenait un match référence et l'a laissé filer en quatre minutes. Dégoûté, qualifiant ce final de « hold up », il arrachait son costume sur la pelouse pour le brûler. La déception est forte, mais PSG n'a pas à rougir de sa première moitié de saison qu'il finit 8e avec 19 points et quatre d'avance sur le premier relégable. Pour Olempique la satisfaction est double puisqu'ils retrouvent la place de deuxième grâce à une meilleure différence de buts que La Réunion 974 et peuvent aborder les matchs retours l'esprit tranquille.
Notes : PSG winner : 3 - Olempique Lyon C.F : 4